06 Max Weber Types De L Gitimit
Types de légitimité
Toutes les dominations, profanes Gommes religieuses, politiques comme apolitiques, peuvent être considérées comme dérivant de quelques types purs, ou bien se rapprochant deux. Ces types purs sont constitués par la question : quelles bases de légitimité le pouvoir prétend-il avoir ? Nos « associations » actuelles,- --avant tout celles qui sont politiques, appartiennent au type de « pouvoir légal » : ce qui veut dire que la légitimité de celui qui détient le pouvoir de donner des ordres repose sur des règles rationnellement établies, soit comme résultat d'un accord, soit par décision unilatérale. La légitimation pour l'élaboration de ces règles repose à son tour sur une constitution rationnellement élaborée ou interprétée. L'on commande, non pas au nom d'une autorité personnelle mais au nom de la norme impersonnelle ; et le fait de commander, lui-même, obéit à une norme : ce n'est pas une liberté arbitraire, ni une grâce, ni un privilège.
Le fonctionnaire est le titulaire du pouvoir de commandement, et jamais il ne l'exerce en son nom personnel. Il en est toujours le dépositaire, de la part d'une institution impersonnelle : institution normative qui règle, par le moyen de lois, la vie en commun d'une multiplicité d'hommes selon des schémas déterminés ou indéterminés, mais cependant spécifiés en fonction de critères réglementaires.
La compétence, c'est-à-dire le champ, objectivement délimité, des possibles objets sur lesquels peut s'exercer le commandement, délimite le domaine du pouvoir légitime du fonctionnaire. Face au « citoyen » ou « membre » de l'association, il y a une hiérarchie de « supérieurs » auxquels le fonctionnaire peut faire appel en passant par la voie hiérarchique. Il en est également de même aujourd'hui dans l'association hiérocratique qu'est l'Église. Le pasteur ou le prêtre a une compétence reposant sur des règles et est délimitée de façon précise. Ceci vaut aussi pour le chef suprême de l'Église : «