Ve republique
A. La politique de grandeur retour
– Le général de Gaulle veut assurer la stabilité politique à l’intérieur du pays et restaurer le prestige de la France à l’étranger.
– La constitution de la Ve République qui est l’œuvre du général de Gaulle donne un pouvoir accru au président de la RépuBreal/Images/SQHGBrevet/p. 195). Elle est approuvée par référendum en septembre 1958.
– Devenu président de la République en décembre 1958, le général de Gaulle veut restaurer le prestige et l’indépendance de la France.
•Dès 1958, il regroupe les colonies françaises dans la « Communauté française » et leur promet l’indépendance.
•Il règle le problème algérien en mars 1962 par les accords d’Évian qui accordent à l’Algérie une indépendance approuvée par référendum. Décolonisée, l’Afrique noire signe des accords de coopération avec la France (1960-1961).
•Il conteste la domination des États-Unis sur les plans politique, militaire et monétaire. Il dote la France de l’arme atomique (1960) et lui fait quitter l’OTAN en mars 1966 (Cf. Outil 1, p. 184).
•Il refuse l’entrée du Royaume-Uni dans la Communauté économique européenne et s’appuie sur l’alliance allemande.
B. Modernisation et prospérité économique retour
La prospérité économique et la stabilité politique caractérisent les débuts de la ve République.
– La France connaît une forte expansion économique et le niveau de vie s’améliore, ce qui se ressent dans les domaines du logement, de l’équipement ménager, des loisirs et de la santé.
– L’État favorise le développement des technologies françaises : énergie nucléaire, mise au point du Concorde et de l’Airbus.
– À cette période de prospérité économique correspond une stabilité ministérielle, appuyée à l’Assemblée nationale par une forte majorité de gaullistes.
C. Contestations sociales et démission (1968-1969) retour
– À