Monsieur le vicomte de Valmont A valmont, Le 19 septembre 1784

Chère Marquise,

Je vous écris cette lettre pour vous prévenir d'un danger que vous encourez. Je suis en effet comme vous le savez, un adepte de l'art de vivre qui est le libertinage et j'ai donc voulu par l'intermédiaire de celle-ci, vous faire part de ma prudence vis-à-vis de ce duc de Gironde. Celui-ci est aussi en perpétuelle recherche de conquêtes , et a fait tomber de nombreuses femme dans son piège. Je conçois votre habilité à manier la flatterie et votre aisance dans ce qui est la tromperie.
Cependant, ce jeu auquel vous et moi nous nous amusons est à risque, vous vous attaquez à plus expérimenté que vous ! Le comte que vous espérez séduire est le pire menteur de notre siècle. Ses ruses ont, paraît il, réussi à perdre de nombreuse comtesses. Je sais que vous êtes une femmes avec un fort caractère. Vous avez le plaisir d'avoir une emprise sur les autres tout en vous maîtrisant vous-même, ce qui est le comportement typique d'un libertin. Vous jouez avec les autres, vous vous montrer sous différentes formes et vous essayez de guider les vôtres à votre gré. Vous trompez votre monde mais vous ne vous en servez pas à bonne escient, ça pourrait se retournez contre vous et peut-être même un jour vous valoir une roufle ma chère marquise. Lorsque les autres découvriront votre vrai personnalité - une personne qui trompe son monde qui pense qu'à sa personne, ils seront extrêmement choqués. J'ai moi même renoncé a ce comportement libertin, peut être devriez-vous songé à en faire de même. Vous avez toujours cherchée à avoir un contrôle émotionnel sur vous-même et à vouloir manipuler les autres. Il vous faut un homme comme moi, plus un libertin, joueur ; rusé, sans respect pour les femmes. Sur ces propos je vous laisse donc méditer en espérant de tout cœur un changement de votre attitude.

Mes salutations les plus distinguées.

Monsieur Le vicomte de