Tres de mayo analyse
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I. Contexte de l’œuvre.
Cette toile représente la suite des évènements décrits par Dos de Mayo. Il commémore l’atrocité commise par les forces françaises pendant la Guerre d’Espagne (1808-1814).
Le 2 mai la population madrilène se soulève devant les troupes françaises. Dans la nuit du 2 au 3 mai 1808 les représailles sont rapides et brutales : les soldats français arrêtent puis exécutent les combattants espagnols faits prisonniers au cours de la bataille sur la colline du Principe Pio à proximité du palais de Liria.
Cette violence déclenche une guérilla à l’échelle nationale contre les français et marque le début de la guerre d’indépendance. Goya fait, par cette toile, une commémoration de la bravoure et du sacrifice de ces combattants.
Cette toile l'une des représentations les plus connues de la dénonciation des horreurs liées à la guerre.
La scène décrite dans Tres de Mayo se tient dans les premières heures du matin qui suit le soulèvemen[e]t et est centrée sur deux masses d'hommes : un groupe désorganisé de prisonniers tenus face un peloton d'exécution. La figure centrale de la toile est l'homme à genoux entre les corps de ceux déjà exécutes, les bras ouverts est brillamment éclairé.[10] Analyse sémiologique de l’œuvre.
A. L’arrière plan :
C’est un plan d’ensemble
La ville est représentée comme une silhouette fantomatique détachée sur un ciel sans étoiles, qui augmente l’atmosphère de cauchemar.
Le principal élément qui se dégage est l’église. D’ailleurs dans ce tableau, Goya met en avant le religieux, notamment grâce aux victimes agenouillées, ou en train de prier Dieu. De plus, l’homme au centre à la position du Christ sur la croix.
Le fait que l’Eglise soit si présente s’explique par le fait qu’elle a joué un rôle prépondérant, en appelant à la résistance et en fournissant des prêtres prêts à prendre les armes.
La scène se passe derrière une colline, ce qui donne un sentiment d’oppression