Tep français sur la vieillesse
Alors que les différentes générations sont toujours parvenues à cohabiter sans véritable problème dans notre pays, voilà qu’on reproche aujourd’hui aux personnes âgées d’être trop nombreuses et surtout de coûter trop cher ! Notre société à évolué et nos comportement ont parallèlement eux aussi changé. La vieillesse devient-elle alors mal perçue par les autres générations ?
Pour un certain nombre, oui, la vieillesse est de plus en plus perçue négativement. Tout d’abord parce qu’elle ne cesse d’augmenter. En effet, d’après l’Organisation de Coopération de Développement Economiques, l’espérance de vie n’en finit pas d’accroître, entraînant le vieillissant la population. D’après leurs chiffres, pour cette année en France, les plus de 60 ans sont plus nombreux que les moins de 20 ans et en 2100, le nombre de centenaires sera équivalent à 150 000 (alors que l’on en compte aujourd’hui un peu moins de 15 000), de quoi faire rager les jeunes révoltés qui comme dans l’une des bandes dessinée Agrippine de Claire Brétécher, détestent les vieux car « ils viennent manger dans leur europain ». Je conteste ce point de vue et j’approuve celui de Rosemonde Pujol, une journaliste et essayiste française, qui considère les personnes âgées comme de « juteuses carcasses » tel l’indique le titre de son ouvrage. Et c’est avec son franc parler qu’elle proteste contre toutes ces idées reçues en déclarant que : « Non, les vieux ne sont pas un poids pour la société. Au contraire : ils rapportent ! ». En effet, ce document démontre que le quatrième âge, ce sont 5 millions de personnes qui créent de la richesse grâce à leurs dépenses remboursées ou non par la sécu. Malheureusement, cette conception de la vieillesse ne s’arrête pas seulement à son poids monétaire dans notre société mais est aussi et surtout montrée du doigt comme étant synonyme de maladie. Je m’oppose ainsi à l’opinion que porte Orson Welles, acteur et réalisateur américain, lorsqu’il