Synthèse de l'illusion comique
L’illusion comique a été écrite en 1635 par Corneille. C’est une comédie puisque c’est un fait qui excite le rire. Le théâtre n’est qu’illusion. Dans la pièce, il y a deux histoires donc une double illusion. Il y a différentes formes d’illusion dans cette comédie : Se faire illusion à soi-même ; état de l’âme qui fait que nous attribuons une certaine réalité à ce que nous savons n’être pas vrai ; Sorte de fantômes qui flottent dans l’imagination ; fausse apparence que l’on attribuait à la magie. Ces illusions forment une mise en abyme : il y a une pièce de théâtre à l’intérieur d’une autre pièce. Ce qui crée l’illusion sont certaine réplique d’Alcandre : « Ma baguette à la main, j’en ferais davantage. » (l.133), c’est lui qui annonce l’illusion à travers sa parole. Celle-ci est créée grâce à la première didascalie externe (l.133-134). La pièce dure plus de 24h, dans différents lieux, ceci est un principe du Baroque. De plus, la mise en abyme et l’illusion sont aussi des principes du Baroque. L’Illusion comique est donc une comédie Baroque. Même si elle est Baroque, la forme de cette pièce est classique puisqu’elle est constituée de 5 actes. La première illusion dramatique est l’intrigue entre Pridamant, Dorante et Alcandre : La quête du fils et la deuxième illusion est la vie de Clindor que le magicien fait apparaitre. L’illusion théâtrale est avant tout l’illusion de la réalité et de la vie.
La première représentation théâtrale est sombre. Alcandre est dans l’ombre alors que Pridamant est dans la lumière. Lorsque le magicien est dans l’ombre, cela montre le surnaturel, la magie, et l’illusion. Pridamant est triste et désespéré. Le magicien domine, seule sur scène, c’est le double du metteur en scène (lorsqu’il allume les projecteurs) mais aussi le double de l’auteur (il coupe la parole aux autres personnages et demande à Dorante de partir). Pridamant, lui, est le double des spectateurs du côté de la vie réelle, il est dans l’inaction, immobile,