Sujet : les comédies du xviii siècle libèrent la parole du valet, celui-ci dit désormais ce qu’il pense et d’abord de ses maîtres ; tout au plus peut on dire qu’elles aident à une prise de conscience de l’injustice qui
Tout d’abord, ce sont les injustices qui amènent Figaro à se rebeller contre son seigneur. En effet, le droit du seigneur encore en usage en son temps permettait au Comte, s’il le voulait, de passer une nuit avec la future femme de Figaro, Suzanne. Alors attiré par Suzanne, le Comte envisageait d’user du droit de cuissage pour pouvoir goûter à ses charmes avant Figaro. Profitant du procès ayant lieu entre Marceline et Figaro, le Comte espère ainsi pouvoir empêcher le mariage de Figaro et de Suzanne. Marceline a attaqué Figaro en justice car elle prétend que celui-ci lui a promis le mariage en échange de l’argent qu’elle lui a prêté. Une violente argumentation entre les deux parties commence alors. Quant au seigneur, jaloux et libertin et qui sur ses terres se pense tout puissant, il est le juge dans l’affaire impliquant Marceline et Figaro, il décide donc, avant même l’audience, que Figaro perdrait son procès.
Ne craignant point le seigneur, Figaro ne se laisse pas faire et une joute verbale commence alors entre le maître et son valet (Act 3). En effet, le Comte essaye de savoir qui a sauté de la fenêtre de l’appartement de sa femme. Dans cet affrontement, nous pouvons constater l’habileté rhétorique de Figaro qui parvient à détourner les propos de son