Secteur bancaire
Le secteur bancaire au Maroc connaît ces dernières années une prospérité sans égale, il a pu désormais conquérir toutes les classes sociales marocaines, alors que son activité était jusqu'à lors limitée au salariés et au fonctionnaire.
La concurrence de l'état, tantôt par de nouvelles dispositions législatives, tantôt par la participation effective, en garantissant certaines couches sociales pour les prêts qu'ils contractent auprès des banques a joué un rôle primordial dans cette montée en puissance de l'industrie bancaire.
Cependant il faut bien rappeler que les banques oeuvrant jusqu'à maintenant au Maroc sont des banques dont les activité principales sont basées sur l'intérêt voir l'usure prohibé par le droit musulman.
Ce travail cible ainsi un double objectif :
· Le premier étant de rappeler la stricte interdiction de l'usure dans le droit musulman.
· Et le deuxième est de faire une brève présentation d'une alternative qui a belle et bien réussi à concurrencer, voir remplacer les banques à intérêt. cette alternative est la banque islamique.
D'une part La banque islamique est conforme aux prescriptions du droit musulman, et d'autre part elle présentent une variété de produits qui se sont montrés plus avantageux, non seulement aux banques et aux clients, mais aussi pour les économies qui l'ont accueilli, d'où s'impose la question suivante : pourquoi ne sont-elles toujours pas autorisée à s'établir au Maroc ?
Introduction
Dans les années soixante les banques islamiques ne constituaient qu'un épiphénomène du marché financier, qui a suscité quelques recherches et des études portant le plus souvent sur sa viabilité...
De nos jours avec plus de trois cents établissements, la présence des banques islamiques est immuable, une présence pesante et signifiante dans le marcher du moment qu'entre 40% et 50% des épargnants musulmans font confiance à ces institutions (1), ce qui leur fait au moins deux cents milliards de dollars de dépôts (2). Devant