Rédaction d'invention
Tu sais Angelo, je me souviens de cette ravissante femme de l’autre jour. Elle est magrébine. Nous nous somme rencontrés il y a quelques années de cela, elle était sur le bateau Vittoria en 2004. C’étaient un bateau splendide, je me rappelle, qu’il y avait cette coque blanche qui me faisait penser à une bouche de requin. Puis, il y avait toutes ses caisses entassées et empilées pour ses immigrés venant sauver leur famille de la misère de la guerre.
Elle était là assise sur une caisse en métal vert bouteille. Elle regardait les personnes marchés de long en large, râlant, critiquant, menaçant, flippant, tout ce beau monde semblait l’interloquer. Ses cheveux brun et ondulée cachaient ses grand yeux noirs à cause du vent. Elle était vêtu d’un simple pantalon large et d’un pull blanc comme neige. Elle ne demeurait pas très grande mais fine. Il y avait beau avoir des millions de personne sur cette embarcation, je ne voyais qu’elle. Pendant un instant j’étais obnubilé par sa posture, elle avait sa main qui peignait ses cheveux qui s’envolé au gré du vent. Son autre main était posée sous son menton l’air rêveuse. Ses jambes formés un angle droit. Son regard frétillait d’impatience. Ils semblaient tous effrayés mais elle ne l’était pas, elle avait un léger sourire au lèvres quand elle entendait les vagues cognés contre le navire. Je la contemplait discrètement, je la désiré furtivement. D’un coup elle se leva et pirouetta sur elle-même pour venir me rencontrer. Je me demandait si elle avait entendu mes pensées. Elle se dirigea droit vers moi, d’une démarche hésitante. Puis elle m’interpelait en disant : « Commandant ! Commandant ! »
Je me figeais. A vrai dire j’avais peur. Elle continuait à répéter :« Commandant ! Commandant ! » en secouant sa main. Je commençais à marcher en sa direction avec un cheminement rythmique. On s’arrêtèrent l’un en face de l’autre. Elle me sourit et je fis de même. Elle avait quelques que carries qu’elle essayait