relation de pouvoir entre syndicat et patron
Commençons par traiter des syndicats. Au Québec, les premières unions ouvrières apparaissent vers le milieu du 19e siècle. Cette période de l’histoire québécoise est caractérisée par l’industrialisation rapide de l’économie, précarisant la vie de centaines de travailleurs, principalement à Montréal.1 C’est dans ce contexte que les ouvriers se sont unis afin de faire valoir leur revendication face au grand capital, face au patronat. À cette époque toute fois, le mouvement ouvrier n’était que très peu organisé et donc peu efficace.2 Le mouvement a toutefois connu un essor remarquable depuis cette époque. Les mouvements ouvriers se sont unifiés et se sont renforcés. Aujourd’hui au Québec, près de 40% de la population active fait partie d’une union de travailleur, d’un syndicat.3 Si les syndicats ont pris une importance considérable dans la vie économique du Québec, ceux-ci n’ont toutefois pas délaissé leur raison d’être. Les syndicats sont encore aujourd’hui un élément important de la défense des travailleurs face au patronat. Les syndicats cherchent donc toujours à limiter l’exploitation de la classe