Psychologie de la communication, la communication non violente
La communication non violente est un mode de communication, d’expression et d’écoute, qui nous permet d’être généreux et de trouver un contact vrai avec nous-mêmes comme avec autrui, en laissant libre cours à notre bienveillance naturelle.
Portrait de Marshall Rosenberg : Rosenberg est né en 1934. Il est américain, docteur en psychologie et en philosophie. Durant son enfance, il a vécu à Detroit, où ont eu lieu de violentes émeutes l’année de ses 9 ans (violence et racisme). Son nom de famille étant d’origine juive, il a été victime de moqueries et de violences durant sa scolarité. C’est cette violence dont il a été témoin qui l’a poussé à s’interroger. Il se demandait comment les êtres humais pouvaient être aussi négatifs les uns envers les autres. Rosenberg a été l’élève de Carl Rogers. Il a consacré sa vie à transmettre ses idées. La communication violente : A l'heure actuelle, le sentiment général d'insécurité général s'accroit de plus en plus. Face à cette réalité, l'être humain a tendance à réagir de deux façons : par l'agressivité (on veut se montrer fort) ou par la fermeture et la soumission (on fait tout pour éviter le danger, on cherche à se préserver ou on nie ce qui l'effraie). Le simple fait de chercher à comprendre la vraie motivation de la personne qui, en apparence, nous attaque, contribue à nous rendre moins vulnérable à ce qui était censé nous atteindre. La CNV va donc nous inviter à tenter une troisième option : celle de la coopération. La coopération c'est chercher un terrain d'entente, un point de rencontre entre nos besoins et ceux de l'autre. La spécificité de la CNV est d'utiliser pour ce faire, le langage. Il nous invite à dire les choses de manière claire et précise afin que l'autre nous comprenne. Ce processus de CNV se déroule en 4 étapes. Il est centré sur l'observation, le ressenti, un besoin et l'expression d'une demande. Les 4 étapes