Dans ce passage, les auteurs décrivent le bois de Vincennes telle une peinture impressionniste. En effet, nous observons tout d'abord une multitude de couleurs et un vocabulaire descriptif très précis. Les expressions "[herbe] jaunie et morte [...] couleur de paille", " vert triste des orties", "troncs gris tachés d'une lèpre jaune", "pompon [...] rouge" et "[bois] poudreux et grillé" rendent la description d'autant plus réaliste car l'on se représente la scène telle une peinture impressionniste. La description est semblable au tableau de Vincent Van Gogh, Champs de blé avec un faucheur, où les couleurs sont similaires. De plus, tâches de couleurs telles que le rouge du pompon, rappellent les traits de pinceau du peintre. L'accumulation adjectifs qualificatifs épithète tels que « piétinée », « talée », « durcie», « écrasée », « desséchée » etc..., renforcent l'effet de réel et rendent la description encore plus visuelle, comme si le peintre nous faisait entrer dans le bois de Vincennes et nous incorporait à la scène, tout en nous donnant une vision très précise de ce que voient les auteurs. Ensuite, nous observons une multitude de petites scène donnant vie à des personnages du quotidien de la classe populaire. Ce passage décrit divers petits métiers comme les tapissières, les artilleurs et les commerçants, puis des passants comme les enfants, les prostituées et les voyous. Tous constituent la société du roman réaliste tout en restant très visuel Les frère Goncourt décrivent autant des personnages pour pouvoir représenter en quelques phrases le plus possible de leur monde et donner une compréhension plus complète au lecteur. Ces personnages sont similaires au faucheur du tableau de Van Gogh, comme une photographie de la vie quotidienne seulement cette fois retranscrite à l'écrit. Enfin, tout comme les peintures de Van Gogh, ce tableau offre une vision personnalisée et symbolique de la nature. Les auteurs critiquent ainsi de manière indirecte la société du