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ENQUETE DE NOMBREUSES OFFICINES DEVRONT FERMER, LES AUTRES S'ADAPTER
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La France compte plusieurs milliers de pharmacies en trop. Une partie des 23.000 officines de l'Hexagone vivote tout juste. Après des années d'attentisme, les professionnels semblent enfin décidés à s'attaquer au problème. Ceux qui veulent survivre se convertissent massivement au marketing, notamment en passant sous l'enseigne d'un réseau. L'ouverture du capital à des investisseurs, en revanche, reste taboue. Pour le moment...
Pharmacies : la cure de marketing
Les Echos n° 19387 du 07 Avril 2005 • page 9
Michèle Schiffmann l'avoue d'emblée : longtemps, elle a eu honte. Pas d'être pharmacienne ni de distribuer des médicaments. Mais de faire du commerce et de gagner de l'argent. Difficile, quand on a suivi des études scientifiques pour devenir professionnel de santé, de se retrouver en même temps... épicier.
Aujourd'hui, après avoir suivi des formations, « je suis déculpabilisée », assure cette femme de cinquante-trois ans. Au point que, quand elle a rénové son officine de la Goutte-d'Or, à Paris, il y a un an, elle a décidé de passer sous enseigne. Une démarche généralement réservée aux pharmaciens ayant vraiment la fibre commerciale. Sur sa devanture, juste en dessous de la croix verte, se détache désormais un panonceau Alphega, une émanation d'Alliance Unichem, le deuxième grossiste européen en médicaments. Et, à l'intérieur, l'agencement a été entièrement repensé, pour en faire une «