Lohhhhh
Dans cette petite ville du nom de Haarlem se trouvait un vieux Syndic chez qui Cornélius allait parfois, une fois sa tâche accomplie, pour donner son avis sur les fleurs de cet amateur de tulipes. Le vieux Syndic se passionnait pour les fleurs et aimait chaque parcelle de couleur avec lesquelles les fleurs étaient constituées. Une fois qu’il contemplait une tulipe, il dit à Cornélius: « Dieu est un grand peintre, il est le peintre de l’univers ». Ce dernier prit un instant pour réfléchir au moment de sa vie. Il se rappela tous les univers sordides dans lesquelles il avait erré tout au long de sa vie. Il répéta alors les paroles du Syndic : « Dieu est le peintre de l’univers ». Il dit par la suite, avec amertume et à voix basse : « Quel malheur, monsieur le Syndic, que Dieu ne se soit pas borné à la peinture des paysages ».
Cette dernière nouvelle fait écho à la première nouvelle du recueil des Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar, Comment Wang-Fô fut sauvé. La première est optimiste ; la dernière,