Les conditions de la paix perpétuelle chez kant
« Nous, peuples des Nations Unies, Résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances…Et à ces fins à pratiquer la tolérance, à vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de bon voisinage, à unir nos forces pour MAINTENIR LA PAIX et la sécurité internationale… ». Selon le préambule de la Charte des Nations Unies. C’est dire que le maintien de la paix est le but fondamental de cette organisation. Mais La paix n’est pas un thème nouveau dans les l’histoire de l’humanité. Elle a pendant longtemps été l’objet de théorie et de nombreux concepts. Rappelons-nous, l’Europe de la fin du 18ème siècle se caractérise par une tendance à la pacification. La France et la Prusse signent le 5 avril 1795 la paix de Bale. La révolution française, évènement fondateur n’est pas étranger à cette révolution. C’est dans ce contexte qu’Emmanuel Kant, penseur des lumières et philosophe allemand né le 22 avril 1724 Königsberg, choisit de rédiger et de faire paraitre son ouvrage intitulé « Vers la paix perpétuelle ». La paix perpétuelle n’est cependant pas une idée nouvelle, car déjà développée dans le passé par l’Abbé Saint Pierre et Jean Jacques Rousseau.
« La paix perpétuelle », Voilà bien donc un rêve de philosophe ! L’homme assourdi par le bruit des guerres, persuadé que l'histoire est pleine de bruit et de fureur, pensera plutôt que c'est au conflit et non à la paix que l'humanité est vouée pour l'éternité ; la paix perpétuelle une utopie.
La démarche suivie par Kant ne consiste en aucun cas à décrire une cité de nulle part, un état imaginaire de l'humanité, misant sur une soudaine et inexplicable mutation de la nature humaine. Il s'appuie au contraire sur l'analyse rigoureuse de ce qu'implique le concept de paix. Rien ne sert de gloser sur la possibilité ou l'impossibilité de la paix si on ne sait pas vraiment ce que ce mot