Le rire dans la cantatrice chauve
a)La parodie
Le comique est directement en liaison avec l’absurdité ; on y trouve trois types de comique :
* une parodie du théâtre traditionnel : chez les Smith ou les Martin tous les stéréotypes des personnages du théâtre de boulevards sont portés à leur paroxysme l’usure du langage au centre de la pièce. Que disent les Smith et les Martin ? Rien, ou pas grand chose, banalités, lieux communs. Langage plat, degré zéro de la communication, tourné en dérision.
Le langage théâtral souligne ici la difficulté de communiquer qu’éprouvent les êtres. Le langage est usé, vidé de son sens. Il se caractérise par !
* un dialogue impossible
* De brèves répliques
* De longs silences
* Des paroles sans suite
* Le recours aux longues tirades
* La banalité des propos : le caractère mécanique du langage, le triomphe des évidences
* L’incohérence des formulations : l’absence de liaison entre les idées, l’effet d’éparpillement des énumérations, , les oppositions fantaisistes, les rapprochements inattendus, les non-sens
* Un langage réduit à des sons : semblants de rimes, onomatopées
b) Le comique d’opposition
* un comique d’opposition : entre ce qui est dit et le ton adopté pour le dire, entre paroles et actions (un personnage fait le contraire de ce qu’il dit) :
Ds la pièce, la plupart du temps, ils se comportent de façon contradictoire
c) comiques de mots un comique ou du non-sens : on rit de ce qui n’a pas de sens
la répétition d'un même mot
- le quiproquo
- l'ironie
- des parallélismes de construction un langage en décalage Commencée dans un langage plat, l’oeuvre s’achève sur une langue en folie, à laquelle tout sens clairement identifiable,toute visée semble manquer
éclate à la fin de la pièce. C’est ici que le nonsens s’exprime à plein. Les procédés utilisés pour parvenir à ces effets de non-sens sont nombreux ; en voici quelques uns :
- énoncés terminés par un