Le nombre cinq
Déjà au début du 11ème siècle, Hildegarde de Bingen développa une description de l'homme basé sur le nombre 5 qui le divise en parties égales partant de la tête jusqu'aux pieds et d'une extrémité d'une main à l'autre par les bras étendus. Dans ce schéma, la poitrine est le lieu de l'intersection d'une croix formée par la longueur et la largeur.
Quatre siècles plus tard, Léonard de Vinci lui-même inscrivit le corps humain de l'Homme de Vitruve dans un cercle formé par la rotation de ses bras et de ses jambes ; le nombril parfaitement au centre du cercle. Pour lui aussi, il représente un tout, une synthèse, un accomplissement. Avec la tête, il forme alors un pentagramme qui joignant le sommet de celle-ci avec l'extrémité des bras et des jambes met le corps au centre d'une croix.
Le 5 est "naturellement" dérivé du chiffre 4 auquel s'ajoute une unité pour faire une progression numérique. Ce chiffre tirera une symbolique de sa position centrale au milieu des 9 premiers. Il sera dans ce cas le chiffre de l'union.
Les numérologues disent que le 5 représente l'animation de la matière par l'Esprit de Vie mais, comme tous les nombres, il a également une connotation malfaisante. Tout s'inscrit dans l'opposition. En effet, d'autres et jusque dans la F\M\ y verront un côté maléfique, celui des esprits pervers qui, au dessus du quaternaire spirituel, y ajoutent l'addition d'une volonté mauvaise que l'homme aurait acquise. Comme le souligne l'évangile de Saint Luc : "désormais 5 dans une maison seront divisés, trois contre deux et deux contre