le fordisme
En effet, il crée une nouvelle méthode de production qui porte son nom, le fordisme. Henry Ford pensait que les ouvriers perdaient trop de temps en effectuant différentes actions et en allant chercher les pièces. Il base donc la production sur trois principes : la standardisation, le travail à la chaîne et le taylorisme. Tous les produits sont identiques facilitant l'usinage des pièces, c'est la standardisation. Les pièces viennent à l'ouvrier, qui n'a plus besoin de bouger et perd donc moins de temps, c'est le travail à la chaîne. Enfin, l'employé a un mouvement bien précis à effectuer, en un temps donné, et il répète ce mouvement toute la journée, c'est le taylorisme. Cette méthode permet aux usines Ford d'augmenter considérablement leur production. Selon Ford, un ouvrier produit quatre fois plus qu'auparavant, et si le nombre de voitures augmente, l'offre augmente.
Mais augmenter l'offre ne suffit pas pour faire plus de profits, il faut aussi augmenter proportionnellement la demande. Pour cela, Ford modifie les conditions (…) de travail des employés. Il diminue leur temps de travail (...) et augmente aussi leur salaire. L'ouvrier travaille 8 heures par jour au lieu de 9 heures, et touche 5 $ par jour au lieu de 2 ou 3 $. Ces derniers ont donc un pouvoir d'achat qui augmente leur permettant de plus consommer, de mieux manger et se reposer, et donc d'être aussi plus productifs à l'usine. Ford baisse le prix de ses voitures, ce qui permet à ses employés et toute la population de s'en offrir une. Le nombre de voitures vendues augmente, compensant la baisse des prix et augmentant les profits. (...)
En gagnant en productivité dans ses usines [et en augmentant] le pouvoir d'achat de ses ouvriers, Ford a réussi à augmenter l'offre et la demande, ainsi que ses profits.
Ford pour augmenter les ventes de voitures