la crise du subprime
On se rappelle tous de l’année 2008. La crise des subprimes avait touché gravement la sphère économique mondiale, causant de graves conséquences sur le marché monétaire et le marché de l’emploi. De grandes entreprises ont déclaré faillite, de milliers d’employés au chômage. Cette crise financière a laissée derrière elle des cicatrices irrémédiables.
4 ans après, quels perspectives peut on déduire de son impact sur le secteur bancaire? Qu’en est-il pour le secteur bancaire, source de ce malaise financier ?
Les Etats Unis sont le principal coupable de cette crise, mais nous vivons dans un monde globalisé, interconnecté sur tous les plans, surtout économiquement parlant. Les grandes transactions de l’économie mondiale se passent entre la triade : les Etats Unis, l’Europe et le dragon asiatique. Donc on peut déduire que l’Europe n’est pas restée inerte face à ce trouble financier.
Sur un autre aspect, on peut dire que le secteur bancaire était le plus sensible face à cette crise
Les subprimes sont des crédits immobiliers gagés sur le logement de l'emprunteur (principe de l'hypothèque), avec un taux d'emprunt fixe les premières années, puis variable au cours du temps.
Les taux des emprunts étaient dans l'ensemble indexés sur le taux directeur de la Banque centrale américaine – la FED, taux directeur que la FED avait fortement fait baisser de 2000 à 2003 (jusqu'à atteindre 1 %).
Les banques et les organismes de crédit spécialisés qui avaient accordé les subprimes ont « titrisé » une importante partie de ces créances, revendues par lots de 1500 à des «