La chute
LA CHUTE
Générique
Réalisation : Oliver Hirschbiegel.
Scénario (et production) : Bernd Eichinger.
Photographie : Rainer Klausmann.
Musique : Stephan Zacharias.
Avec Bruno Ganz (Adolf Hitler), Alexandra Maria Lara (Traudl Junge, la secrétaire),
Juliane Köhler (Eva Braun), Ulrich Matthes (Joseph Goebbels), Corinna Harfouch
(Magda Goebbels), Thomas Kretschmann (Hermann Fegelein), Heino Ferch
(Albert Speer), Michael Mendl (général Helmut Weidling), Ulrich Noethen (Heinrich
Himmler), Christian Berkel (docteur Ernst-August Schenck), André Hennicke
(général Wilhelm Mohnke), Matthias Habich (docteur Werner Haase), Donevan
Gunia (Peter Kranz).
Allemagne. 2004. Couleur. 2H30.
Résumé
Fin avril 1945, dans Berlin bombardée et encerclée par l’armée soviétique, règne le chaos : combats de rues, beuveries, orgies, exécutions sommaires, suicides.
Comme si Hitler, terré dans son bunker en compagnie de son état-major et de ses proches, avait voulu entraîner les Allemands dans sa chute.
Une reconstitution historique
Scénario
Bernd Eichinger et Oliver Hirschbiegel avaient pour ambition déclarée de proposer au public l’œuvre la plus objective possible : « nous avons suivi à la lettre les comptes rendus historiques, rien n’a été inventé dans ce film et, ainsi traitée, l’histoire des hommes ne peut que donner naissance à des scénarios prêts pour l’emploi » (entretien avec Sandy Gillet, édité sur Internet).
Ils ont puisé leur inspiration à deux sources principales : Les derniers jours d’Hitler, de Joachim Fest, d’une rigueur historique incontestée, et Dans la tanière du loup, les mémoires de Traudl Junge, jeune et naïve secrétaire d’Hitler. Eichinger s’est fixé pour règle de ne retenir dans son scénario que des situations qui ont été vues par au moins une personne, et confirmées par les historiens. De plus, un conseiller historique, Christian Hartmann, a été chargé de veiller à la vraisemblance des dialogues et du contenu des