INTRO Souvenez vous de la fusillade à l'école secondaire de Colombine en 1999. Douze étudiants , un professeur et 24 blessés étaient tombés sous l'arme de deux étudiants. Souvenez-vous de la fusillade à l'université de Virginia Tech en 2007. 32 personnes tuées, et 25 blessés étaient tombées sous l'arme d'un étudiant. Pas besoin de raviver des souvenirs aussi lointain. L'année passée, Anders Breivik l'homme qui a ouvert le feu sur des jeunes réunis sur la petite île d'Utoeya en Norvège, puis le mois dernier James Holmes, qui a fait un massacre au cinéma d'Aurora au Colorado. Ces noms ne sont que des exemples cueillis dans l’abondance de situations, toutes aussi folles les unes que les autres. Moi, simple étudiante de deuxième année de droit, vous Professeur à L'université de Genève, exerçant peut être d'autres activités professionnelles au sortir de ses murs, pouvons nous juger les fous? Anders Breivik, justement, cet homme tristement célèbre, est il fou ? 3 arguments vous seront exposées pour vous permettre de répondre à cette question. Premièrement Tout le monde juge ! Il est très familier de porter un jugement sur un individu et de le qualifié en notre fort intérieur de « fou ». Face à une situation qui nous emporte dans une sensation inconfortable, il est difficile de ne pas se laisser aller à poser sur ces personnes, une certaine opinion. Nos émotions face à une situation qui nous échappe, peuvent être multiples. D'abord nous ressentons un malaise qui ensuite peut se traduire par de l'ignorance, par de la peur, il peut même s'ensuivre de la colère. Toutes personnes qui se comporte de manière à nous embarrasser entre en conflit avec notre propre appréciation et provoque notre incompréhension. Nous avons besoin de trier le mauvais pour en ressortir le bon. (silence...)Le jugement représente le moyen le plus commun de répondre à une situation qui échappe à notre contrôle. Deuxièmement Tout n'est qu'incompréhension ! Si je me pose cette question, c'est qu'il