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Bechter (UMP) en tête au premier tour de la municipale de Corbeil-Essonnes
Le candidat UMP Jean-Pierre Bechter, (g) bras droit de l'ancien maire de Corbeil-Essonnes Serge
Le candidat UMP Jean-Pierre Bechter, (g) bras droit de l'ancien maire de Corbeil-Essonnes Serge Dassault (d), fête sa victoire à la municipale, le 4 octobre 2009. (AFP Bernard Gaudin)
La liste de l'UMP Jean-Pierre Bechter, sur laquelle figure, en dernière position, l'industriel Serge Dassault, est arrivée en tête dimanche du premier tour de l'élection municipale partielle de Corbeil-Essonnes, avec 47,24% des voix, selon la préfecture.
La liste d'union de la gauche, dirigée par Bruno Piriou (PCF), est juste derrière, avec 45,22% des voix. L'écart entre les deux listes n'est que de 177 voix.
Jean-François Bayle (SE), ancien adjoint de Serge Dassault à la mairie, qui souhaitait mettre fin à la "guerre froide" Dassault-Piriou, obtient 7,52% des suffrages.
Lors d'un discours sur le parvis de la mairie dimanche soir, Bruno Piriou a mis en avant le faible écart de voix entre les deux principales listes et sa "conviction" que la gauche peut "gagner dimanche prochain". "Une majorité de Corbeil-Essonnois souhaitent le changement", a-t-il ajouté.
"La gauche devait gagner aujourd'hui, d'après ce que j'avais cru comprendre", a ironisé Jean-Pierre Bechter, selon qui son opposant communiste est "un très mauvais candidat", qui "incarne tout ce qui n'existe plus".
Enfin, Jean-François Bayle, contacté au téléphone par l'AFP, se réjouit d'avoir "suffisamment de points pour être en situation d'arbitrage" et souligne que les Corbeil-Essonnois "n'ont pas tranché". Il doit rencontrer les autres candidats "entre ce soir et demain soir", afin d'opérer une éventuelle fusion ou de donner des consignes de vote.
Le taux de participation à la partielle de dimanche s'est élevé à 42,42% (-5,45 points par rapport à 2009).
Ce scrutin a été organisé à la suite de