Independance Bretagne
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La Bretagne en quête d'indépendance
Charlemagne a le plus grand mal à soumettre les Bretons malgré la victoire du comte Wido sur les chefs locaux en 799. Son fils Louis le Pieux confère au chef breton Nominoë le titre de duc dans l'espoir de se l'attacher. Mais Nominoë ne tarde pas à se soulever contre les Francs. Le 22 novembre 845, il bat à plate couture les troupes de Charles le Chauve, fils de Louis le Pieux, à Ballon, près de Redon.
À sa mort, en 851, son fils Erispoé lui succède à la tête de la Bretagne et obtient de Charles le Chauve rien moins que le titre de roi ! La Bretagne devient indépendante pour près de sept siècles.
Erispoé ne profite pas longtemps de son triomphe. Il est assassiné en 857 par son cousin Salomon, lequel s'attribue le titre royal. Salomon adjoint la presqu'île du Cotentin à son royaume.
De nouveaux venus, les Normands, vont mettre à mal le frêle royaume. Installés à l'embouchure de la Seine depuis 911, ils l'envahissent par terre aussi bien que par mer. Alain II Barbe-Torte vainc enfin les Normands en 939 à Trans, près de Cancale et de l'actuel mont Saint-Michel. Cela lui vaut le titre de «duc des Bretons».
Les avanies subies par les Bretons au cours des années passées ont entraîné un recul de la frontière linguistique. À l'aube de l'An Mil, celle-ci se fixe sur une ligne qui va de Suscinio, au sud, sur le golfe de Vannes, à Plouha, au nord, près de Paimpol. À l'est, on parle désormais un dialecte roman comme les autres Francs, le «gallo», à l'ouest, on reste fidèle au parler celtique.
Aux XIe et XIIe siècles, les Bretons affrontent deux puissants seigneurs voisins, les comtes d'Anjou et les ducs de Normandie. La situation se corse quand, en 1154, le comte d'Anjou Henri II Plantagenêt devient aussi roi d'Angleterre et duc de Normandie ! Celui-ci, qui lorgne sur la péninsule, marie son fils Geoffroi à Constance, fille et héritière du