La Chine au bout de la révolution (années 1960 et 1970)

Années du maoïsme triomphant et du retournement de situation qui amène la Chine à la puissance qu’elle est aujourd’hui.

I. La recherche chaotique d’une voie chinoise
A. L’exercice du pouvoir
Réunions du comité central, direction du parti qui a une centaine de membres. Mao Zedong, président du parti et du comité central ; 4 vices présidents. Le parti est dirigé par un bureau politique de 17 membres, dont 6 permanents, issu du comité central. Parti unique auquel on est adhéré ; lieu d’élite de formation qui forme la colonne vertébrale de la Chine.
1956  11 millions de membres au 8ème congrès. 22 millions au 9ème congrès, 3% de la Chine.
Le parti gouverne tout, son rôle dirigeant est inscrit dans la Constitution.

B. Le « Grand bon en avant »
Quemoy, petite île qui fait partie de Taiwan collée au continent, que l’on ne se gêne pas de bombarder.
Communes populaires, lieu des unités administratives qui durent jusqu’à la fin des années 1970.
Fin 1958, le gouvernement annonce des résultats fantastiques. Très rapidement, on se rend compte que cela est un mensonge et que les résultats sont médiocres. Hauts fourneaux  petit outil qu’on utilise pour obtenir du métal. On va mettre l’industrie à la campagne en dispersant dans la Chine ces hauts fourneaux qui permettent à chacune des familles d’avoir leur propre outils. Déboisement qui s’ensuit. Acier de mauvaise qualité  1/3 des 11 millions de tonnes produites en 1959 est inutilisable.
Mao démissionne et est remplacé en avril 1959 par Liu Shaoqi comme Président de la République.

C. La rupture sino-soviétique
Orientation vers la détente envers l’impérialisme américain qui ne convient pas à la Chine. Khrouchtchev, nouveau président du parti soviétique, se rend aux EU en septembre 1959, première fois pour un dirigeant soviétique. Rentre à Moscou en passant en octobre par Pékin, à l’occasion de l’anniversaire de la proclamation de la République. Commence une polémique,