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Le transport en général représente 25 % des émissions de dioxyde de carbone dans le monde[7]. Mais la plus grosse partie de cette pollution vient des transports personnels (automobile) ou des flux de marchandises sur de courtes distantes (livraison par camion). La pollution aérienne par exemple, bien qu'elle connaisse un essor très rapide, reste encore marginale.
Des études précises ont mesuré l'impact de l'essor des transports à certains endroits particuliers suite à la mise en place de l'ALENA en Amérique du Nord. Selon la Commission de coopération environnementale d'Amérique du Nord, la pollution constatée aux frontières États-Unis/Canada et États-Unis/Mexique a augmenté, en particulier dans les villes frontalières à proximité des grands axes de communications. À la pollution liée à l'augmentation des émissions de gaz est venue s'ajouter la hausse des nuisances sonores[8].
Pollution des mers
La pollution des mers est aggravée par le sentiment d'impunité des bateaux de transports, pratiquant le dégazage en mer, qui leur permet d'éviter de payer des frais de nettoyage assez élevés.
Les transports de matières dangereuses, notamment le pétrole, ont produit des catastrophes ayant gravement nuit à la nature (voir Amoco Cadiz, Erika ainsi que la liste des principales marées noires).
Les modifications environnementales provoques des disparitions d'espèces marines, parfois définitivement.
Biodiversité
Le transport des marchandises est un vecteur de bouleversement de la faune et de la flore.
Le transport de marchandises suscite aussi le déplacement de certaines espèces. On estime par exemple qu'aux États-Unis vivent durablement plus de 6000 espèces d'animaux, de plantes et de microbes importées involontairement qui menacent les espèces locales[9].
Si les OGM ne sont pas en eux-mêmes un produit de la mondialisation, leur vente dans le monde par des grandes firmes multinationales, comme Monsanto, n'est possible que par la libéralisation du