FRANCAIS PARAGRAPHE Final
CAROLINE RIOPEL
LITTÉRATURE QUÉBÉCOISE
601-103-MQ
RÉDACTION D’UN PARAGRAPHE
PREMIER SUJET
TRAVAIL PRÉSENTÉ À
OLIVIER SÉNÉCHAL
CÉGÉP RÉGIONAL DE LANAUDIÈRE À L’ASSOMPTION
16-02-15
Est-il juste d’affirmer que, dans l’extrait du poème « La ville » d’Émile Verhaeren, la ville exerce une attirance ?
Il n’y a pas de doute que ce poème n’exerce aucune attirance. Nous allons le prouver grâce à son aspect assombri. Dans la première strophe, l’auteur évoque l’immensité et l’obscurité de la ville : « Du fond des brumes / Là-bas, avec tous ses étages / et ses grands escaliers et leurs voyages / Jusques au ciel, vers de plus hauts étages […] .» (V,2-5) Ces vers démontrent clairement l’aspect physique de la ville. Par cette description, nous pouvons s’imaginer un milieu très urbain, des immeubles assez hauts pouvant cacher l’horizon. La beauté d’une ville est souvent caractérisée par la vue et la clarté qu’elle offre, par contre celle-ci n’en possède pas. La brume est utilisée pour décrire l’atmosphère de la ville. Cet adjectif la définie comme étant obscure, triste, ainsi que nébuleuse. Dans la vie de tous les jours, les journées brumeuses sont les plus dépressives. Elles sont celles qui nous amènent à s’enfermer chez soi et à désirer la solitude. Le choix des mots dont l’auteur expose, nous fait ressentir l’aspect dominant caractérisant cette ville : la négativité. L’auteur explique qu’il y a des étages et des voyages à la ville. Exceptionnellement dans ce poème, le voyage signifie l’excursion vers le côté sombre et emprisonneur. Au vers 23 ainsi qu’au vers 43, l’auteur remet l’accent sur l’atmosphère brouillarde et obscure de la ville. « Les rails raméfiés rampent sous terre / En des tunnels et des cratères / Pour reparaître en réseaux clairs d’éclairs / Dans le vacarme et la poussière / Dehors, une lumière ouatée […].» Par ce fait, on peut s’imaginer que les activités générées par cette ville sont bruyantes et polluantes. Elles poussent