Forces et faiblesses de la démocratie athénienne
I) L’organisation de la démocratie athénienne :
En 508 av. J.C le peuple d’Athènes réclame la liberté d’expression, c’est une révolution. Athènes devient une aristocratie (=nobles dirigeant, peu nombreux) Clisthène instaure le vote, les citoyens deviennent le gouvernement. La démocratie athénienne se définit par l’égalité de tous les citoyens devant la loi et par la loi. Le citoyen athénien se fait aucune distinction entre ses activités politiques, religieuses et culturelles. Le peuple d’Athènes a la possibilité de s’exprimer, les citoyens sont libres mais ne sont pas égaux devant la richesse, la justice, la loi … Ils s’expriment librement lors d’une assemblée avec tribunes (=l’Ecclésia) où le temps de parole est le même pour tous. Lors d’un vote annuel (=l’ostracisme) qui est fait par l’Ecclésia, tout homme politique qui est estimé avoir mis en danger la démocratie est écarté.
II) Un nombre très restreint de citoyens mais privilégiés :
Les citoyens contrôlent et dirigent le gouvernement de la cité, ils représentent 10% de la population d’Athènes. Ils sont eux-mêmes fils de citoyens, ils sont majeurs et ont accompli leur service militaire (=l’éphébie). La citoyenneté est fermée aux étrangers (=métèques), aux femmes et aux esclaves. Ils peuvent et doivent participer à la vie politique de la cité sans conditions de richesses, d’éducation, de métiers. Des rémunérations sont possibles pour les citoyens les plus pauvres qui quittent leur campagne (=misthos). Toutes les décisions sont prises à l’Ecclésia qui est toute puissante et qui se répartie les pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire). Il y a contrôle mutuel de l’exercice des pouvoirs. La population est unie autour de valeurs communes.
III) Une démocratie fragile :
La citoyenneté est sélective, masculine, dépendante du doit su sol et du sang. Elle exclut les étrangers et 88% de la population dont les paysans qui sont sous-représentés ce qui ne