Finance islamique en tunisie comment peut-elle contribuer à l’économie de relance cas de la banque zitouna
Alors que la Banque Mondiale et le FMI dénoncent dans leurs rapports envoyés aux autorités tunisiennes le «surbanking» du pays (trop de banques par rapport aux besoins de l’économie) et évoquent la nécessité d’opérer des concentrations et des fusions des institutions bancaires, les autorités monétaires ont délivré une licence à une banque islamique ‘‘Banque Zitouna’’, alors que ces autorités n’ont pas prévu des solutions pour l’introduction de telles banques en tant qu’autorités de régulation et aussi un organe qui encourage et développe le cadre propice pour que le secteur bancaire soit enrichi par l’apport du finance islamique. Une loi qui a été proposée touchant aux produits spécifiques lors d'un des derniers conseils des ministres de l'ancien gouvernement n’est pas encore votée.
Aujourd’hui, cette Banque reconnait faire face « à une crise de confiance de certains acteurs économiques ».
Malgré que l’activité de la banque Zitouna est placée sous la supervision et le contrôle de la BCT, qui assure notamment le suivi de l’évolution des ratios de liquidité et de solvabilité de la banque et malgré que ces derniers sont aujourd’hui largement supérieurs aux normes prudentielles requises, cette banque a une réputation sulfureuse qui remet en cause le principe même de l'exercice de la finance islamique.
En effet, la Banque Zitouna constitue à un double titre un problème : de part le contexte et l’origine de sa création, elle a suscité de vives critiques comme un moyen de recouvrir un système bancaire classique d'un vernis d'économie islamique.
Alors la finance islamique est-elle un problème ou une solution aux problèmes de crise de confiance pour les autorités monétaires?
Je crois que la situation de la Banque Zitouna est paradoxale puisque la finance islamique d’après les développements récents a montré qu’elle a le potentiel de constituer à un