En vous appuyant sur votre expérience principale, dîtes pour quels actes de la vie quotidienne vous avez fréquemment aidé les personnes (aide à la mobilisation, habillage, toilette, repas…).
Le lever, la toilette, les repas, tous ces moments, même si banaux soient ils, je les exploite afin de stimuler, de mobiliser l’autre. Il doit pouvoir s’exprime et se réaliser. Parfois, mon aide est plus importante. Pour un autre résident, ma présence est suffisante, mes paroles vont le solliciter.
Chaque résident est singulier.
Au travers d’un exemple, je vais expliciter ce que je dis ci-dessus.
Juluan est un jeune homme de vingt trois ans, taquin, gai, et sensible à l’ambiance qui l’entoure. Il présente un Trouble Envahissant du Développement (TED), un retard mental grave, maladie ostéo-articulaire, une déficience visuelle sévère, une maladie invalidante (syndrome de Lowe). Il partage sa chambre avec deux autres résidents, (Dylan et Wanig).
Nous sommes deux soignants pour encadrer les jeunes pendant la toilette, nous prenons chacune un groupe de trois, et nous commençons les toilettes vers 8h/8h30. En général ils sont réveillés et attendent que nous venions les chercher.
Je frappe à la porte, c’est toujours Julan qui répond, et donne l’autorisation d’entrée. Je salue chacun des jeunes en citant leur prénom; du fait de sa déficience visuelle, Juluan nous reconnait à la voix, et répond en citant fièrement mon prénom. J’ouvre le dialogue en le questionnant sur sa soirée, (est-ce qu’il a regardé la télé la veille, s’ il a bien dormi, s’il sait le jour que nous sommes, etc….).