Douleur et souffrance
Introduction :
1995 : David le Breton écrit une anthropologie : « si l’on s’intéresse aux portes de la douleur est ce que cette douleur là ne s’accompagne pas de l’absence d’une souffrance »
Peut être que l’absence de douleur est sans atteinte du moral ou du psychisme. Ce n’est pas forcément vrai, il y a des souffrances psychiques qui ne s’accompagnent pas de douleur physique.
En France, les 2 sont synonymes.
I) La légitime de la souffrance
Qqs bonnes raisons de souffrir, la plupart universelle : * Lors de la perte d’un proche ou d’un être cher (mort, séparation, encore faut-il être en vaille de peine)
* Lorsque la souffrance vient de Dieu (dans certaine religion, la souffrance a un rôle de rédemption)
* Catholicisme : la souffrance fait partie de l’être humain * Bouddhisme : l’être est un être de souffrance puisqu’il désire. Il faut arriver à supprimer le désir pour supprimer toute souffrance. On atteint alors la pureté qui permet la compréhension grâle du monde * Protestants : la souffrance vient de l’absence de Dieu, plus symbolique que réelle * Tradition judéo chrétienne : la souffrance provient d’un volant de Dieu (qui a ses raisons) mais que l’on ne peut pas comprendre. * Islam : la souffrance vient de Dieu mais pas de valorisation particulière. Dieu est assez grand comme ca, il n’a pas besoin de la souffrance humaine.
* Quand changement de statut social
* Rituel d’initiation notamment à la puberté : pratique dans toutes les cultures sauf en Occident où on interdit toute pratique surtout les pratiques douloureuses * Dans toutes les sociétés, la douleur de l’accouchement est considérée comme un passage qui permet de devenir mère et même une bonne mère (d’où le refus pour certaines l’anesthésiste), preuve de courage et montre qu’elles peuvent être une bonne femme et une bonne épouse. * Pour les sportifs, se dépasser dans l’effort, dépasser la douleur