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I – L’histoire du Nutella
C’est en 1946, dans la petite ville d’Alba, au nord de l’Italie, que commence l’histoire de la famille Ferrero. La petite entreprise du pâtissier-chocolatier se fut confronter à un sérieux problème : à cause de la seconde guerre mondiale, les fèves de cacao utilisées pour la production sont devenues un produit rare et hors de prix.
Alors Pietro Ferrero a eu une idée, il remplaça les fèves de cacao par une production locale: des noisettes. Pietro mélange les noisettes avec une petite quantité de poudre de cacao, du lait et du sucre, pour constituer une sorte de « pain » chocolaté qu’il baptise Giandujot. L’ancêtre du Nutella vient de naître.
En 1949, l’Italie a connu un été caniculaire. Dans la pâtisserie de Pietro, les pains de Giandujot commencent à fondre sous l’effet de la chaleur. C’est dans ce contexte que survient une idée géniale : il s’emploie à modifier la recette dans le but de lui donner une texture plus crémeuse. Un produit totalement innovant : une pâte à tartiner aux noisettes, nommée Supercrema.
Dans la même année Pietro décède brutalement à l’âge de 50 ans, suite d’un infarctus. C’est son frère Giovanni, qui prend la tête de l’entreprise, assisté de son neveu Michele, fils de Pietro. -Au-delà des frontières
1956 : la production de pâte à tartiner franchit les frontières pour la première fois. Ferrero installe une usine à Stadtallendorf, en Allemagne.
1959 : Ferrero traverse les Alpes et s’installe sur le territoire français, à Villers-écalles, en Normandie. L’usine se consacre à la production de la Supercrema, qui la rebaptisa la Tartinoise pour les marchés français et belge. Là encore, cela a été un succès. Très vite, l’unique usine ne suffit plus, il créa une deuxième ligne de fabrication. -Naissance du mythe.
1964 : devant la popularité de la pâte à tartiner et pour conquérir de nouveaux marchés, Michele Ferrero (fils de Pietro Ferrero) décide de lui donner un nom plus universel, facilement