Dissertation
La montagne a donc évolué, c’est un fait que nous avons pu constater dans notre premier parti. Maintenant il s’agit de voir si cette évolution a été de bonne ou de mauvaise augure pour le milieu montagnard. Nous allons donc d’abord voir les aspects positifs que l’homme a amenés à l’espace montagnard par ces aménagements. Il y a encore trois siècles la montagne faisait peur et les témoignages sur les Alpes étaient surtout négatifs, Montesquieu critiquait ce milieu hostile habité par des populations frustres et peu sûrs par des mots durs. Ce n’est qu’au cours du 18 eme siècle (siècle des lumières) que la vision de l’homme sur le milieu change. Fini donc la peur de l’altitude et des sommets escarpés, maintenant l’homme admire ce domaine pour sa beauté et son charme romantique : neige, bois, et rivière entre autres provoquent l’admiration des habitants des plaines. D’insolite la montagne devient prestigieuse : d’objet de crainte, elle se métamorphose en un havre de paix, elle va susciter autant d’enthousiasme et de vocations qu’elle avait engendré de répulsion et de frayeur. C’est donc une grande avancée sur le plan moral puisque l’homme vient de s’ouvrir les portes d’un domaine jusque la ignorée (par volonté) de tous : Les Alpes. Pour l’instant, l’homme n’apprécie cet espace que pour ce qu’il est, ce n’est que par la suite qu’il décide d’apporter des modifications pour mieux profiter de ces trésors jusqu’alors inviolés. C’est le début de l’aménagement de la montagne, de la politique de désenclavement du territoire et du tourisme alpin qui commence au début du 20eme siècle. La montagne s’ouvre peu à peu aux différentes couches de la population et laisse découvrir les charmes de sa nature, nous avons déjà vu les effets produits par l’arrivée de la ville à la montagne et la contrepartie que cela a engendré sur la faible population vivant là avant ce changement. Ce que nous n’avons pas encore vu : c’est que l’homme a su non seulement