Daudet, jack, seconde partie, chapitre ii
Introduction :
Alphonse Daudet 1840-1897 est un auteur du réalisme
Son premier roman autobiographique est Le Petit Chauve, il a également écrit Les Lettres de mon moulin où il parle de sa Provence natale, près de Nîmes. Il est également connu pour Tartarin de Tarascon
Jack est un roman réaliste, c’est histoire d’une enfance malheureuse, délaissé par sa mère, Jack est enfermé dans un internat puis s’y échappe et se fait engager dans la forge, puis sur un bateau. C’est un roman pathétique, réaliste et émouvant qui montre les conditions de vie d’un enfant abandonné. Ce livre est écrit pendant la révolution industrielle et il est dédicacé à Flaubert.
Comment l’auteur dénonce-t-il les conditions de travail des enfants ? Comment apparait le réquisitoire contre les conditions de travail des enfants ? Comment l’auteur traduit-il l’aliénation de l’Homme par la machine ?
Nous verrons dans une première partie que ce texte est un tableau réaliste afin d’envisager dans une seconde partie les machines effrayantes qui permettrons dans une troisième partie de mieux dénoncer le travail des enfants.
I) Un tableau réaliste 1) Le parti pris du narrateur a) C’est un narrateur extradiégétique il « il se tient » l.22 avec des interventions ponctuelles du narrateur qui se fait témoin et juge je « et je chercherais » l.1 b) Le narrateur adopte un point de vue omniscient, il donne des perspectives globales de la scène avec précisions l.9 « ce sont des wagons, chargés de métal embrasé qui traversent la halle » l.15 « de lourdes chaines pendent au plafond » + allusion à Charlotte, la mère de Jack l.26-27 « les yeux e cette folle charlotte pouvait voir son enfant » + émotions de Jack lui-même l.22 « Jack est atterré »
2) Une scène réaliste a) Un cadre spatial très précis avec des détails l.17 « un poids de 30 000 kg » l.23-24 « la pointe est rougie » + effets de réel l.11 « chaleur