Consolation a marcia: seneque
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Commentaire Consolation à Marcia : l’homme est fragile et il est dans l’ordre des choses qu’il meure. Ce texte est un extrait de Consolation à Marcia, écrite pour réconforter une mère qui a perdu son fils. La Consolation à Marcia fait partie des Dialogi, c'est-à-dire des « Dialogues », traités de morale. Sénèque y expose la doctrine stoïcienne. Dans cet extrait, il met en évidence la fragilité de l’homme, notamment devant la mort. Il invite donc Marcia et tout homme à suivre la doctrine stoïcienne, utilisant pour cela un discours de persuasion efficace. I La fragilité de l’homme Rappel des circonstances de l’écrit Marcia a perdu un fils, « decessit filius tuus » : importance du fils dans l’antiquité romaine car c’est lui qui doit devenir chef de famille à la mort de son père. Rappel de cette mort dès le début de l’extrait : donne le thème tout de suite Fragilité de l’homme liée à son corps Structure et physiologie Fragilité équivalente à celle d’un « vas » Aucune défense naturelle : « imbecillum […] et fragilum, nudum, suapte natura inerme » -Aucune autonomie : « alienae opis indigens, ad omnes fortunae contumelias profectum » Même l’entraînement physique « cum bene lacertos exercuit » ne peut le protéger : il devient « pabulum » ou « victima »; insistance sur son incapacité à se défendre par l’utilisation de « cujuslibet » Inconsistance de ses matières : Assemblage composite de « ex infirmis fluidisque »: aucune solidité Seul aspect positif : son aspect extérieur (mais qui disparaît avec le temps) : « lineamentis exterioribus nitidum » (12) Contradictions de ses besoins Besoins physiques : craint tout, « frigoris, aestus, laboris » ( noter le rythme ternaire) Manque de tempérance : ne sait modérer son appétit : mange trop peu (« inopia ») ou trop (« copia ») et en est toujours affecté : « deficit » et « rumpitur » Sujet à toutes les inquiétudes : « anxiae