Commentaire de tympan sainte foy de conques
Le tympan de Sainte-Foy-de-Conques
Le tympan de l’abbatiale de Sainte Foy à Conques l’un des plus célèbres œuvres de l’art roman qui représente le jugement dernier. Il est un vaste demi-cercle du tympan composé par trois registres superposés. Le Christ, au centre, qui prononce les sentences du Jugement sous lequel on voit la pesée des âmes. A la gauche du Christ est le Paradis et à sa droite, l’Enfer est représenté. Ainsi, c’est un tympan sculpté en calcaire jaune situé sur le portail de l’abbatiale de Sainte-Foy à Conques dans le département d’Aveyron. Il est réalisé, par un sculpteur inconnu, au début du XIIe siècle, période d’effervescence monastique et d’enracinement de la féodalité.
Dans quelle mesure le tympan de Sainte-Foy-de-Conques s’inscrit-il dans le mouvement sculptural de l’art du XIIe siècle roman.
En analysant son iconographie « le jugement dernier », on aperçoit que le Christ sépare deux mondes différents comme le paradis ordonné et l’enfer à l’opposé.
Au centre du tympan, on retrouve le Christ qui est en perspective, au centre d’une mandorle. Il a une expression de visage ferme comme « juge ». Au dessus de lui, deux anges tiennent la croix qui est le symbole du Christ martyrisé. Plus particulièrement, on remarque le mouvement de bras montre une véritable division d’accueillir les fidèles. Cependant il baisse son bras gauche pour refuser les damnés.
A la droite du Christ, c’est le plus quand salut d’après la mort. Le peuple des élus est en marche vers la droite du Seigneur sous la conduite de la Vierge, suivie de Saint Pierre qui possède les clefs du Paradis comme Jérusalem céleste. Et on voit Sainte Foy recevant la bénédiction divine. Il y a également treize nouveaux personnages dont Abraham et deux enfants au centre.
A gauche du Christ, le chaos infernal est représenté. On remarque tout de suite l’opposé de paradis comme désordre ; l’enchevêtment des corps et la pluralité des postures, y compris