Chomage
La question de l’égalité hommes-femmes dans l’entreprise, mais aussi dans la représentation publique, se pose avec acuité en France. Un élément de réflexion : les dirigeants d’entreprises évaluent mal l’écart entre leurs bonnes intentions et la réalité. Un rapport de la Halde note ainsi que, parmi 174 entreprises interrogées et se prétendant sensibilisées au problème, seulement 48 % avaient signé un accord sur l’égalité professionnelle… alors qu’il s’agit d’une obligation légale !!! Et 16 % seulement avaient ratifié la Charte de la parentalité. De la même façon, d’après un rapport IPSOS de novembre 2010, 87 % des grandes entreprises affirment mener des actions en faveur de l’égalité professionnelle hommes-femmes.
Et si les filles représentent 39 % des élèves en terminales scientifiques, elles ne sont plus que 20 % à fréquenter les bancs de l’enseignement supérieur technique et scientifique. Dommage, car une étude de l’IUT du Havre démontre que même dans des filières telles que le génie civil, la gestion logistique, le transport ou la gestion des entreprises des administrations, elles obtiennent plus rapidement et plus massivement (de 5 à 11 %) leur diplôme que les garçons. Capables d’acquérir les mêmes compétences que les hommes, elles affrontent par contre des difficultés de toute nature sur le marché du travail. Davantage marqués par le chômage (9,6 % contre 8,1 %) et le temps partiel (30,3 % contre 5,8 %) leurs parcours professionnels s’avèrent