Aux champs .
- Le lien entre la pauvreté et les effets de celles-ci sur les relations familiales des protagonistes sont en filigrane. Le lecteur devine que les pères, abrutis par leur besogne en viennent à ne pas reconnaître leurs enfants/ - Vocabulaire péjoratif autour du champ lexical des enfants : « marmaille grouille » avec une allitération qui donne l’idée d’un fourmillement d’insectes pour parler des enfants, « dans le tas », « moutard », « mioches » à qui l’on donne « la pâté ». Dès les premiers instants, le lecteur perçoit que les enfants sont décrits presque comme des animaux et cette impression est renforcée avec la comparaison « comme des gardeurs d’oies [qui] assemblent leurs bêtes ». L’évocation de la mère empâtant le petit fait aussi penser à la description d’une scène de basse cour. - L’incipit prépare la mise en place du ressort de la nouvelle. Nous partons sur la description d’une scène paysanne telle une pièce de monnaie qui possèderait deux faces rigoureusement identique. Le terme de « produits » qui remplace celui de progénitures signale déjà l’espèce de concurrence où va nous conduire la nouvelle. La force de la ressemblance, de l’identité des deux familles mise en place dans l’incipit préfigure un élément perturbateur qui va venir modifier radicalement cette symétrie.
La structure narrative de la nouvelle
Le schéma narratif :
La situation initiale, l’élément perturbateur, les péripéties ou déroulement et la situation finale ou retour à l’équilibre La composition du récit. la situation initiale :
Description de la vie de deux familles paysannes : les Tuvache et les