AUTOFORMATION SOCIOLOGIE URBAINE

Stéphanie MADJOU

INTRODUCTION

On sait à quel point les expressions culturelles et artistiques des jeunes de
Banlieue « issus de l’immigration » attirent l’attention.
Dans cet article, l’auteur effectue une enquête ethnographique. Ceci par le biais d’une immersion totale dans la culture. On entrevoit alors des comportements, pratiques, et langages des différentes populations immigrées au sein de la banlieue des Quatre milles à la Courneuve dans la banlieue parisienne.
On apprend vraiment comment et dans quelles conditions se forme la culture des rues. On essaye alors de comprendre la logique des comportements des jeunes de la cité. Et c'est vrai que pour des gens qui n'ont pas vécu dans la cité, c'est assez difficile de comprendre toutes les subtilités de leurs comportements que l’ethnologue David Lepoutre explique d'une manière très précise. C’est sans doute pour cette raison que l’auteur s’est immiscé dans la vie de la Cité.
Pour quelles raisons associe-ton automatiquement la violence, le deal, la pauvreté, la bêtise, à ces jeunes immigrés de quartier ? Ne sommes nous pas les causes de cette mise à l’écart ? N’est ce pas pour cette raison qu’ils ont mis en place leurs codes, leurs rites et leurs langages, afin de se protéger ?

DEVELLOPEMENT

Dans tout domaine confondu, on peut considérer que cette population est stigmatisée. Elle est jugée juste par son habitat et son origine étrangère. Au vu de tout l’amalgame que les médias font actuellement entre les musulmans et le terrorisme, il ne fait pas bon aujourd’hui d’être étranger ; surtout si on habite une banlieue.
Aux quatre milles, la population cohabite malgré la pléthore de nationalité qui existe. On peut se demander pourquoi et comment ils réussissent à le faire entre eux et comment entre eux et les autres, la cohabitation est impossible. Peut être parce qu’ils sont dans le même bateau et qu’ils se comprennent. C’est sans doute la raison pour laquelle, ils se