Approche des marchés étrangers
1/ La mondialisation est-elle bonne pour la croissance ?
Si nous nous en tenons à l’histoire du commerce, qui a débutée il y a environ cinq mille ans, nous pouvons remarquer que les premiers échanges étaient une source de prospérité en Mésopotamie. Plus tard, à la fin Moyen-Âge, ce sont donc une fois de plus des marchands qui sont à l’origine de l’enrichissement de villes comme Bruges, Venise ou encore Anvers. C’est le début de la mondialisation des échanges. Bruges, grâce à son important développement en terme d’échanges, devient en quelque sorte la capitale des échanges et de la finance au XIV ème siècle. Venise quant à elle domine le commerce Méditerranéen. Et Gênes voit encore plus grand en ouvrant des comptoirs jusqu’en Asie.
Toujours en terme d’histoire du commerce, l’Irak d’aujourd’hui (qui était jadis la région de Mésopotamie ancienne située entre le Tigre et l’Euphrate) connue entre 3800 et 1600 avant Jésus-Christ une importante richesse tant économique, culturelle qu’artistique et administrative. Tout cela provenant de l’import-export. Donc si nous nous intéressons à l’histoire du commerce il n’y a aucun doute, la mondialisation est bénéfique à la croissance.
Cependant il faut nuancer cette conclusion prématurée, car par la suite lors de la période de la Renaissance, nous sommes confronté à une des dérives de la mondialisation : l’Etat Espagnol vie en autarcie et subit une importante famine. Cela s’explique par les personnes au pouvoir à l’époque. Elles craignaient que leur monnaie nationale quitte le territoire. C’est pourquoi l’Espagne n’exportait alors aucun produit.
La mondialisation permet un enrichissement des Etats qui s’y intègrent grâce notamment à la théorie des avantages comparatifs, développée par David Ricardo. Chaque pays aura tout intérêt à se spécialisé dans la production qui lui offre le plus d’avantages. Cela lui permettra peut-être de dominé la production mondiale et surtout d’échanger ces