Analyse de pratique
Lieu :
EHPAD. L'activité se passe dans la salle à manger. La résidente est une personne âgée de 86 ans qui est atteinte de démence Alzheimer et qui s'hydrate insuffisamment.
Situations ou activités vues ou réalisées :
Pose d'une perfusion sous-cutanée de glucose dosée à 5% (poche de 1000mL) sous surveillance de l'IDE.
Ce soin se pratique sur prescription médicale et s'adresse aux résidents qui sont déshydratés et qui s'alimentent très peu.
Ce soin requiert un savoir être et du savoir faire.
Pour le savoir être, il s'agit de respecter l'intimité du résident car on perfuse dans la jambe ou dans le ventre, ce qui n'a pas été considéré. Il faut aussi prévenir avant de piquer, même si le résident ne semble pas attentif au soin.
Pour le savoir faire, il faut connaître le matériel, les bons gestes, et les directives hygiéniques.
Observations, étonnements :
Tout d'abord, j'ai respecté les conditions d'hygiène, en faisant une FHA avant et après le soin : j'ai désinfecté le ventre de la résidente, j'ai mis des gants, et je n'ai pas touché les embouts stériles. J'ai remarqué qu'il est primordial de préparer tout le matériel avant de commencer le soin.
Ce qui m'a interpellé c'est que la résidente était réticente à faire pratiquer le soin dans sa chambre, et faute de temps pour la convaincre, celui-ci a eu lieu dans la salle à manger, à la vue de tous.
La communication est également importante.
Je n'ai pas su bien prendre la peau la première fois car elle était trop molle. Pour réajuster, l'IDE m'a montré le geste, puis j'ai poursuivi.
La seconde chose qui m'a interpellé est le fait qu'il n'y a pas eu de surveillance après la pose, au cours de la journée.
Difficultés et points à approfondir :
Suivant la peau des résidents : peau dure, trop molle.
Suivant l'agitation du résident : cris, pleurs, réveil lorsque l'aiguille pénètre la peau. Il faut savoir s'adapter et surtout communiquer.
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