Analyse de la seconde partie du discours de la méthode de descartes
Dans la seconde partie du Discours de la méthode, Descartes compare la connaissance à un édifice. Selon lui, cet édifice devrait être construit sur des bases solides alors qu’en réalité ses fondations sont fragiles. Descartes cherche à savoir ce qui fonde la science pour accéder à la vérité. Il se demande si ce que nous avons toujours accepté comme étant vrai l’est réellement ou s’il s’agit d’une illusion du savoir. Ainsi, les hommes se sont toujours reposés sur « de vieilles murailles qui avaient été bâties » : notre connaissance a été établie au préalable et a toujours été jugée comme vraie sans que jamais personne n’en ai douté. Dans le passage étudié, Descartes se propose de réfléchir sur la méthode à entreprendre pour parvenir à la vérité. Pour ce faire, il s’appuie sur les mathématiques et plus particulièrement sur la logique, la géométrie et l’algèbre pour établir la science universelle. Cependant, un problème se pose : ces sciences présentent des imperfections. Or la vérité se doit d’être parfaite puisqu’elle est universelle, c'est-à-dire valable dans tous les cas, et nécessaire, soit ne peut pas être autrement. Comment la connaissance vraie peut-elle se baser sur des sciences comportant des défauts ?
Plan :
I/ Critique de l’ancienne logique, de la géométrie et de l’algèbre
II/ Définition des quatre préceptes de la méthode
III/ Organisation de la connaissance
I/ Critique de l’ancienne logique, de la géométrie et de l’algèbre
Lors de ses études, Descartes se rend compte que la philosophie et les mathématiques sont nécessaires à sa quête de vérité. La logique, la géométrie et l’algèbre semblent « devoir contribuer quelque chose à [son] dessein ». Son dessein n’est autre que l’accès à la connaissance vraie avec le concours de ces sciences, qui, au premier abord, paraissent être le moyen d’y parvenir. Puis conjonction de coordination « mais » -> exprime opposition, renvoie à « sembler », uniquement en apparence. En les regardant