accord de competitivit Renault
Par Anne Bariet publié le 13/03/2013 à 18:39
L'accord de compétitivité, signé ce mercredi 13 mars, par la direction de Renault, la CFDT, FO et la CFE-CGC, prévoit 7500 suppressions nettes d'emplois et une augmentation du temps de travail en contrepartie du maintien en activité des usines françaises. Un compromis à durée indéterminée bien différent des accords de maintien dans l'emploi voulus par le gouvernement.
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Le comité central d'entreprise de Renault a entériné, ce mercredi 13 mars, l'accord de compétitivité proposé par le constructeur automobile. Il a été signé par le PDG, Carlos Ghosn en personne, et trois syndicats, la CFDT, la CFE-CGC et FO.
Sans attendre le vote des députés sur le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, discuté à l'Assemblée nationale à partir d'avril, Renault (55 000 salariés en France), ouvre la voie à la " fléxisécurité". Le comité central d'entreprise a entériné, ce mercredi 13 mars, l'accord de compétitivité proposé par le constructeur automobile. Il a été signé par le PDG, Carlos Ghosn en personne, et trois syndicats, la CFDT, la CFE-CGC et FO. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a aussitôt salué la signature de ce texte marquant " le retour industriel de Renault en France ".
Chantage. Le compromis n'a, toutefois, pas été facile à trouver. Il a fallu onze séances de négociation, de juin à février, pour parvenir à un accord. A maintes reprises, les syndicats avaient dénoncé le " chantage à l'emploi " de la direction : pas de fermeture de site, ni de plan de sauvegarde de l'emploi si l'accord était signé.
Au final, " des concessions ont été apportées, à la fois côté patronal et côté syndical " note la CFE-CGC sur la base d'un " donnant-donnant ". Avec parmi les points forts, l'engagement de la